La lettre aux adhérents

BONNE ANNÉE 2016 – La lettre du président de l’Opale

 

Madame, Monsieur,

L’association Opale (Ostwald, Protection et Amélioration de L’Environnement) participe à l’effort entrepris dans le cadre de la Conférence annuelle sur le climat, COP21. Elle lance un défi : « Rassembler et présenter les richesses de nos forêts et espaces naturels qui doivent faire partie de notre qualité de vie, qui réduisent le taux de pollution, qui améliorent la qualité de l’air… ». Elle décide, à l’occasion de la COP21, une exposition de photos qui permettra aux habitants d’Ostwald de (re)découvrir leur environnement, voire de s’approprier leurs forêts et espaces boisés et de proposer des initiatives pour renforcer l’image d’Ostwald, « Ville verte ».

 

« Nos forêts participent à l’attractivité de notre Ville »

 

Alors qu’ailleurs le minéral gagne du terrain, nos forêts participent à l’attractivité de notre Ville. Nos forêts participent à la lutte contre la pollution de l’air en raison de la capacité des arbres à absorber le dioxyde de carbone. Les arbres sont d’ailleurs capables d’absorber d’autres composés chimiques aériens, précise une récente publiée dans la revue Science Express.

 

Nos forêts jouent ainsi un rôle fondamental dans la lutte contre le changement climatique.

 

La présence d’arbres en milieu urbain est donc d’une réelle utilité non seulement dans de la lutte contre le changement climatique, mais aussi pour la réduction de la pollution urbaine. Des arbres en milieu urbain sont une solution efficace et peu coûteuse pour lutter contre la pollution.

 

Protéger les espaces boisés

 

Mais nous ne pouvons pas demander aux autres pays et régions de protéger leurs espaces boisés sans nous engager nous-même ! Les forêts hébergent plus de 80 pour cent de la biodiversité terrestre et représentent l’un des derniers refuges pour de très nombreuses espèces animales et végétales. A Ostwald, au Kreuzelegert, forêt alluviale de l’Ill, par exemple, la taille et le volume des arbres n’ont rien à envier à ceux, célèbres, de la forêt du Rhin. Associés aux frênes, on trouve de vieux chênes (mono- à bicentenaires) avec de majestueux manchons de lierre, des érable planes et sycomores, des peupliers noirs de taille très élevée, et surtout d’énormes merisiers à grappes, présentant au printemps sur les lisières extérieures et intérieures des falaises en cascades de floraisons blanches de toute beauté. Théo Trautmann, Président du Conservatoire des Sites Alsaciens, écrivait encore en 2004 : « Le mammalogiste ne manquera pas de remarquer que la grande densité végétale en sous-bois offre le gîte à toute une série de petits mammifères, les plus visibles étant les écureuils et les hérissons et, plus facilement repérables, les renards.

 

Est-il judicieux de ne plus toucher au Kreuzelegert?

 

L’ornithologiste sera frappé par la diversité et la densité de la population d’oiseaux (supérieure en moyenne à celles des forêts médio-européennes « classiques »), emblématisée par les pics (épeiches et verts), qui trouvent dans cette forêt les conditions nécessaires à leur reproduction. Cette forêt peut être réhabilitée facilement et rétablie dans sa dynamique naturelle originelle, pouvant ainsi servir de témoin à vocation pédagogique et scientifique de ce qu’était autrefois la forêt ellane de la région d’Illvickersheim (Ostwald)… Il faut empêcher par tous les moyens que la forêt soit rasée ». Alors est-il judicieux de ne plus toucher à cette forêt, faut-il y aménager un sentier à vocation pédagogique et scientifique ? Le revêtement de sol de la rue Mariotte dans la partie qui traverse la forêt ne pourrait-il pas être revu et remplacé par des poutres SNCF, rondins ou autres matières pour se fondre dans le paysage mais rester carrossable ? Un débat contradictoire pourra nous éclairer. Bohrie » qui pose problème à la Vigie, au croisement de la rue de Lingolsheim, de la rue du Général Leclerc. Ce sont autant de points noirs accidentogènes et sources de stress et de pollution inutile.

 

Points noirs accidentogènes

 

Autre question posée : qu’en est-il du projet de trame verte à Ostwald et de la prise en compte du dossier présenté par la commission environnement des conseils de quartiers ? Le comité a ouvert aussi d’autres dossiers, entre autres celui de l’axe « Bugatti – allée du Bohrie.

Marc Benoit, président Ostwald, Protection et Amélioration de L’Environnement

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